jeudi 16 décembre 2010

I'm goin' to puke my beans!


Le week end dernier, je suis partie à Londres avec mon BF (désolée j'ai un certain mal depuis à m'exprimer dans la langue de Molière... tête à claques).
J'étais excitée comme une gamine à l'idée de m'y rendre à nouveau : la première fois j'avais 10 ans, et c'était dans le cadre d'un voyage scolaire (pas funky) et la seule image qui me restait en mémoire était  celle de Big Ben.
Dès que nous arrivons à bon terme à Londres, j'ai l'air béat et les oreilles grandes ouvertes.
En effet rien ne me fait plus vibrer que l'accent anglais, le PURE, celui qui demande beaucoup de concentration pour comprendre ce qui se dit.
Je ris intérieurement lorsque je vois des ouvriers parler, j'ai l'impression qu'ils s'expriment comme des aristocrates, comme si l'anglais avait le pouvoir de conférer de la classe et une certaine forme de prestige à tout ceux qui le maîtrise : IDIOT je sais.
Je n'ai nul intention de déblatérer sur tout ce que j'ai pu faire, c'est sans intérêt, foncièrement ennuyeux, c'est la raison pour laquelle je vais faire court et faire une liste des "pros and cons" (nouveau soufflet entièrement mérité sur ma tronche) de Londres.
Les avantages :
- la langue !
- le style vestimentaire des anglaises,qui sont beaucoup plus aventureuses que nous dans le domaine de la mode et qui ne te reluquent pas de la tête aux pieds d'un air dédaigneux comme les parisiennes savent si bien le faire.
- la diversité des cultures
- une certaine ouverture d'esprit qui permet à un Punk de 40 piges à la crète jaune de 30 cm de haut, d’être contrôleur dans le métro.
- la richesse architecturale ou des hauts buildings à forme phallique ( je suis en psycho, par conséquent je vois le « mâle » partout) côtoient de bas immeubles traditionnels en pierre.
- l’effervescence du centre-ville : obligation totale de tenir la main à son accompagnateur pour ne pas raviver les réminiscences infantiles traumatisantes des parties de cache-cache avec maman dans les grands magasins.
TOPSHOP : enseigne qu’on ne présente plus. Paradis des natives ET des touristes en mal d’inspiration modesque. Je ne connais plus le nombre d’étages,ni la superficie de l’établissement, mais c’est beaucoup trop pour mon petit cœur sensible…
Première entrée dans le magasin : montées d’adréline et d’angoisse. Je veux TOUT maintenant et TOUT DE SUITE, j’ai chaud, je suis fébrile.
Je parviens péniblement à reprendre mes esprits quand je m’aperçois que les articles choisis vont mener à ma perte (aussi bien sur le plan mental que sur le plan financier).


Les inconvénients :


TOPSHOP : assimilable à l’enfer à cause de la chaleur étouffante qui y reigne, de la tentation qui te fait commettre les pêchés d’orgueil et d’envie (l’orgueil parce que tu te sens particulièrement bonne dans cette robe, l’envie car la fille à côté est particulièrement bonne dans la sienne).

- Le sens inversé de la route . En effet le touriste est bien prévenu avec les écritures majuscules peintes sur le sol : LOOK LEFT – LOOK RIGHT, mais bon j’ai tout de même failli trépasser une bonne dizaine de fois.

- Le style vestimentaire des anglaises… ok le faux-fur c’est
chouette, mais peut-être pas avec une robe qui a la longueur d’un t-shirt et  un décolleté qui ferait passer Pamela Anderson pour une fille « distinguée » !!!

- Les hommes enivrés dès 18h : les bières après le boulot sont un véritable rite religieux qu’on ne peut omettre d’accomplir.

ENFIN BREF, j’ai particulièrement apprécié ce week-end et je souhaite réitérer l’expérience dans les plus brefs délais.
Pour l’heure, je m’attèle à découvrir le secret sibyllin des anglaises qui leur permet de sortir en robe sans collant et chaussures à bout ouvert par 0 degré…


E.