mercredi 10 novembre 2010

Rester sous sa couette, c'est parfois bien aussi !

Il y a des jours où on aurait préféré resté sous la couette... devant une série américaine qui n’excite pas trop les terminaisons synaptiques (bah oui on a dit looser... pas se cultiver), avec un chocolat chaud.

C’est très certainement ce que nous aurions dû faire samedi...
Ne serait-ce que pour les conditions climatiques, ce jour-là assez...APOCALYPTIQUES!
Pluie toute la journée, bonjour les frisottis... Surtout lorsque vous êtes parés d’une crinière bouclée tout à fait indomptable (voire carrément visuellement agressive au contact de l’eau), comme la nôtre.
Mais téméraires que nous sommes, on est parti en vadrouille dans le 1er, pour une exposition.

La particularité de l'évènement? Se situer dans une galerie d’art souterraine au niveau du métro.
L’enthousiasme premier engendré par la découverte de ce lieu plutôt atypique, a quelque peu été amoindri par l’exposition elle-même.

L’exposition s’étendait sur une cinquantaine de mètres, de part et d’autre du couloir se trouvait des vitrines abritant les oeuvres: photographies, peintures, sculptures.

La critique ne porte pas sur le contenu de l’exposition mais sur la manière dont elle s’est offerte aux yeux des visiteurs.
En effet je suis une néophyte en matière d’art, je ne suis donc totalement mal positionnée pour juger.
Cependant, nous nous attendions à rencontrer les artistes, à ce qu’ils nous expliquent un tant soit peu la démarche dans laquelle ils avaient créé... Malheureusement ce ne fut pas le cas... elle a donc manqué de vie.

Autre petit bémol:

Nous nous sommes rendu à la projection du court-métrage.
J’aime bien les courts-métrages, j’estime qu’on a pas besoin de 2h de films pour faire véhiculer des émotions,marquer les esprits.

Thèmes du court-métrage? Le malaise de vivre, le sentiment de perdre pied, le rejet...

Pour traduire le dit-malaise et la révolte intérieure d’une jeune adulte face à un monde qui la désespère, le créateur de l’oeuvre a eu recours à des artifices quelque peu primaires: le perfecto, le maquillage “dark”,la moue boudeuse, le froncement des sourcils genre “putain les gens c’est tous des cons, fuck them, life is a slut...” un peu fastoche non?

L’electro hardcore et la succession des plans à vitesse grand V ne me suffisent pas pour faire naître le malaise dépressif... ça me fait mal au crâne c’est tout.

Bon point de l’expo:

En plus de très belles oeuvres,nous avons découvert la marque de vêtements et accessoires : 'Dentelles & Macaron”.
Le concept? La vente de pièces vintages et de créations rétro.
Des prix abordables et de trèèèèèèèèèèès jolies choses (je me serais laissée tenter si ma CB ne faisait pas la gueule).

E.